Danièle GIAZZI

Que M. Chérèque reprenne au plus vite son sang-froid !

On pourrait se demander pourquoi, ce matin, M. Chérèque a perdu à ce point son sang froid. La légèreté avec laquelle il avance, sans fondement, des accusations aussi lourdes, n'est pas à la hauteur de son mandat et du sens des responsabilités dont les grandes centrales syndicales ont fait la preuve.

Le Mouvement populaire réaffirme sa totale confiance en Christian Estrosi, Ministre de l’industrie, dans sa capacité d’apaisement, d’écoute et de négociation dans l’intérêt de tous et pour une sortie de crise aussi rapide que possible.

Le mouvement syndical doit rester à la hauteur de discussions constructives. Le Mouvement populaire déplore donc l’attitude de François Chérèque qui, le briquet à la main, risque de rallumer les incendies.

Total : Le parti de la France sans usine et des délocalisations n’est pas en situation de jouer les donneurs de leçons

Le gouvernement et Christian Estrosi n’ont pas attendu le Parti socialiste pour prendre leurs responsabilités dans le dossier Total et pour obtenir des résultats. Et on est en droit de se demander au nom de quel bilan le parti de la France sans usine et des délocalisations croit pouvoir aujourd’hui jouer les donneurs de leçons.

Sur Total, le Mouvement populaire se félicite de l’action du Président de la République, du gouvernement et, au premier chef, de Christian Estrosi qui a été au rendez-vous des résultats - Total ayant pris des engagements fermes et les syndicats appelé à la fin du conflit. Quand, pour preuve de son volontarisme industriel et de sa capacité à gérer les crises, le Parti socialiste nous a plutôt habitués à un Etat qui baisse les bras et se contente de regarder passer les trains ! Souvenons-nous…

Où était le volontarisme politique en 2001, lorsque les socialistes et Mme Aubry étaient aux affaires, et que Philips annonçait la fermeture de ses usines dans la Sarthe avec la suppression de 1.500 emplois ? "L’Etat ne peut pas tout", disait M. Jospin à l’époque… quand pour favoriser la compétitivité de nos entreprises industrielles, Mme Aubry préparait les 35h. Le gouvernement, lui, a supprimé la taxe professionnelle !
Quand les chantiers de l'Atlantique étaient en difficulté, où était le volontarisme de l’Etat dont parle aujourd’hui Mme Aubry ? Aux abonnés absents ! Le gouvernement, lui, a pris 33% du capital des chantiers parce qu'il s'agit d'une activité stratégique que l'Etat ne peut en aucun cas laisser tomber et le gouvernement travaille aujourd'hui d'arrache-pied pour obtenir le montage financier qui va permettre aux chantiers de retrouver les commandes nécessaires à leur avenir.

Et c’est ce même Parti socialiste, qui n’est décidément pas à une contrevérité près, qui ose parler de « ministre de la désindustrialisation »… le jour même où l'Office européen des statistiques Eurostat publie les chiffres de la progression des commandes industrielles en Europe faisant de la France, avec un rebond de + 17,1 %, le meilleur élève de la zone Euro qui, dans son ensemble, n’enregistre que + 0,8% ! Oui, n’en déplaise au parti de la France sans usine, notre pays a dû affronter la crise mondiale comme l’ensemble de ses partenaires, mais sous l’effet de l’action du gouvernement, la France s’en sort mieux !

Et sur Total, le Parti de la France sans usine et des délocalisations, trop occupé à s’agiter et à jouer des effets de manche, n’a même pas entendu l’un des leur, le député Maire de Dunkerque, saluant les initiatives du gouvernement sur ce dossier et l’avenir du raffinage dans notre pays :  « Notre seul souhait, et vous y avez répondu, est effectivement la programmation d’une réelle table ronde, qui permettra d’évoquer l’ensemble des problèmes du raffinage » soulignait en effet M. Delebarre hier à l’Assemblée nationale en s’adressant à Christian Estrosi.

Le Mouvement populaire fait confiance au bon sens des Français,  qui ne sont pas dupes : le Gouvernement agit et obtient des résultats !

« Retrouver une politique industrielle volontariste » : lorsque le PS donne son satisfecit au gouvernement !

En nous invitant aujourd'hui à « retrouver une politique industrielle volontariste », Mme Aubry nous ferait presque oublier que, pour doper l'investissement et l'emploi industriel, elle avait inventé les 35h là où le gouvernement a fait le choix de supprimer la taxe professionnelle !

Il est vrai que pour preuve de leur volontarisme industriel, les socialistes nous avaient plutôt habitués à un Etat qui baisse les bras et se contente de regarder passer les trains ! Mais en écoutant aujourd'hui Mme Aubry, on se dit que lorsque le PS, par la voix de sa Première secrétaire, donne son satisfecit au gouvernement, cela mérite d'être souligné !

Mme Aubry nous dit plaider pour la création d'un "vrai ministère de l'Industrie". Sans doute pour saluer l'initiative, en juin dernier, du Président de la République et du Premier ministre qui, en créant un ministère de l'Industrie dont ils ont voulu confier la charge à Christian Estrosi, ont en effet exprimé la volonté résolue de faire du secteur industriel le moteur du redémarrage économique et de redessiner une véritable ambition industrielle pour notre pays.

La Première secrétaire du PS nous parle d'une politique industrielle tournée vers « la préparation de l'avenir » : on croit rêver, mais c'est bien Mme Aubry saluant le lancement du grand emprunt national dont, au total, 17 milliards  sont orientés vers l'industrie, à travers l'innovation et les secteurs d'avenir porteur de croissance et d'emplois.

D'ailleurs, en écoutant aujourd'hui Martine Aubry nous dire que "il faut défendre l'économie réelle et non l'économie financière", on croirait entendre Christian Estrosi, lançant les Etats généraux de l'Industrie : « Oui, nous préférons l'économie de la production à l'économie de la spéculation, parce que le capital doit être au service de l'économie réelle, de la production créatrice de valeur et d'emploi ».

"Il faut réarmer l'Etat pour retrouver une politique industrielle volontariste" nous dit-elle enfin, comme pour se féliciter de l'intervention du Président de la République, du gouvernement et de Christian Estrosi auprès de Renault pour que la Clio IV soit produite en France. Et en voyant Mme Aubry tenir ce discours aujourd'hui même, comme pour mieux rendre hommage à l'action de Christian Estrosi ces derniers jours, qu'il s'agisse de son action sur le dossier l'usine Philips de Dreux, ou de Total aujourd'hui encore, on se dit que, décidément, le PS a un sens de l'à-propos qu'il convenait de souligner!

Décision du Conseil constitutionnel sur La Poste : quelle claque pour le parti Socialiste !

Durant plus de 100h de débats parlementaires sur l'avenir de La Poste, les socialistes se sont efforcés d'agiter le chiffon rouge d'une prétendue privatisation, à coups de mensonges, de fausses votations et de grosses ficelles: les sages du conseil constitutionnel viennent ce soir d'affirmer solennellement que «la loi n'a ni pour objet ni pour effet de transférer La Poste au secteur privé mais d'en modifier le statut». Quelle claque pour le Parti socialiste !

La question urgente de la pérennité d'une entreprise publique confrontée aux défis historiques de l'Internet et de la concurrence méritait mieux qu'un parti socialiste, tout occupé à courir derrière le vélo de M. Besancenot, préférant « pourrir le débat » comme il l'avait si indignement annoncé, plutôt que de parler avenir de La Poste, avenir des postiers et du service public.

Pour le Mouvement Populaire, cette décision du Conseil constitutionnel est aussi l'occasion de saluer le courage politique du ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, qui en dépit des gesticulations et du mensonge, s'est efforcé de porter un texte qui donne les moyens de son avenir à une poste 100 % publique, dont les missions de services public et notamment en matière de présence postale et d'aménagement du territoire, ont été renforcées.

Total : le volontarisme politique est de retour !

En indiquant très clairement à la direction de Total qu'aucune décision sur l'avenir de sa raffinerie de Dunkerque ne pouvait être prise sans engagements fermes garantissant un emploi pour chaque salarié, Christian Estrosi, le ministre chargé de l'Industrie, a fait la preuve que le volontarisme politique est de retour !

Suite à cette intervention, Total a su entendre le Gouvernement en reportant toute décision et en prenant dès ce matin des engagements clairs et précis sur la pérennité du site et de l'emploi : un emploi garanti chez Total pour chaque collaborateur, pérennité du site de Dunkerque.

Benoît Hamon considère, lui, que le sort de ces salariés, ce n’est « rien », ce sont des « moulinets ». En socialiste bon teint, Monsieur Hamon devrait voir la vie en rose ! Il broie du noir en s’opposant systématiquement, même aux sauvegardes d’emplois, alors que personne ne devrait mépriser le sort de salariés pour des raisons électoralistes.

Dans l’action, lui, nul doute que Christian Estrosi saura rester plus que jamais attentif à l'évolution de ce dossier et à la mise en œuvre de chacun des engagements de Total.

En matière de politique industrielle, les socialistes nous avaient habitués à un Etat qui baisse les bras et se contente de regarder passer les trains ! Avec le Président de la République et son ministre chargé de l'Industrie, c'est le retour de l'Etat stratège, du volontarisme et de la politique industrielle.