Dans
la tourmente financière européenne, le gel des dépenses de l’Etat n’atténue en
rien la fermeté de la résolution du Président de la République et de son
Gouvernement en faveur de l’emploi.
"La
priorité, c'est l'emploi ; il faut que nous inversions durablement la
courbe du chômage", affirmait récemment Laurent Wauquiez,
Secrétaire d’Etat à l’emploi. Christine
Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, rappelait de
son côté que « en 2010,
la situation de l'emploi sera le baromètre de nos résultats ». Il
ne faut en effet pas perdre de vue le fait que tous les efforts du Président de
la République en faveur de la compétitivité de notre pays visent à renouer avec
une croissance forte et durable afin de vaincre le chômage. En effet, le
chômage de masse n’est plus considéré comme une fatalité, même en période de
crise. Jusqu’alors, la politique de l’emploi intervenait en aval, c’est-à-dire une
fois l’emploi perdu ; aujourd’hui nous agissons en amont, en investissant dans
la formation et en accélérant les reconversions vers les secteurs porteurs.
Les résultats du volontarisme sont au rendez-vous et nous permettent d’afficher une évolution de l’emploi bien plus favorable que dans de nombreux autres pays européens. Par exemple, le programme « zéro charges » (pour les entreprises de moins de dix salariés) a permis un million d'embauches depuis sa création ; deux tiers de celles-ci ont concerné des jeunes de moins de 25 ans et 40% des bénéficiaires étaient des demandeurs d'emploi. De plus, avec la fin du financement des préretraites, l’emploi des seniors renoue avec la hausse pour la première fois depuis le début de la crise.
- la mise en place de 70 000 formations rémunérées et
de 170 000 contrats
rebond, pour faciliter le retour à l'emploi ;
- une Aide exceptionnelle pour le retour à l'emploi ; pour en bénéficier, les demandeurs d'emploi devront s'engager à suivre une formation ou à conclure un contrat aidé, selon une logique de droits et de devoirs.
Dans la même perspective
d’efficacité, de responsabilité et d’effort collectif, le sommet
social récemment organisé a été l’occasion de faire le tri dans les réformes,
afin que l’action publique en faveur de l’emploi se concentre sur les mesures
les plus performantes. En période de turbulence financière, cette démarche
tournée vers les résultats et associant tous les acteurs doit être saluée :
à rebours d’une réduction du temps de travail autoritaire, uniforme et
dépourvue d’évaluation, le plan d'urgence contre la crise a été bâti en
concertation étroite avec les partenaires sociaux et à partir d'objectifs
chiffrés, à l'efficacité mesurable.
Au lieu de
l’assistanat, plutôt que baisser les bras, c’est la confiance qui a été
choisie. Félicitons-en nous.