25 septembre 2008, Toulon
Nicolas SARKOZY dit la vérité aux Français. Oui la crise économique et financière qui ébranle la finance mondiale est sans précédent, oui la France est trop engagée dans l’économie mondiale pour rester à l’abri, oui malheureusement la crise aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, le chômage et le pouvoir d’achat.4 décembre 2008, Douai
Le plan annoncé par le Président de la République a pour objectif de redonner confiance aux marchés pour stabiliser notre système bancaire, clef de voûte des investissements dans notre pays. Le plan répond directement au mal qui affecte les banques dans cette période de crise. Les milliards d’euros engagés dans ce plan ne sont en aucun cas des dépenses budgétaires payées par nos impôts, mais des garanties octroyées seulement en cas de défaut de paiement.
Non l’argent prêté aux banques n’a « pas coûté un centime aux Français ». Il est faux de croire que l’’Etat a donné sans contrepartie ! Au contraire, il va récupérer les intérêts des sommes prêtées, soit près d’1,2 milliards d’euros. La priorité était de sauver l’épargne des Français. Aider les banques était une priorité pour protéger l’économie et les emplois en France. Etre aux côtés des plus défavorisés avec le RSA, ou le plan d’acquisition à prix décoté de 30 000 logements, par exemple, faisait également partie des urgences. C’est surtout en temps de crise que la solidarité nationale doit jouer à plein !
La stabilité bancaire assurée, la confiance en cours de rétablissement, l’Etat a également rendu disponibles 22 milliards d’euros pour assurer le financement des PME, premier employeur de France. L’Etat a aussi investi dans le secteur de l’automobile en particulier pour développer la voiture propre avec un plan de plus de 400 millions d’euros sur trois ans. Pour assurer le crédit aux entreprises, l’Etat s’est assuré que les banques allaient pleinement jouer le jeu. Les services de l’Etat sont mobilisés. Nicolas SARKOZY a également désigné un médiateur du crédit, René RICOL, à la disposition de toutes les entreprises françaises qui auront des difficultés pour accéder au crédit.
Ce qui était important était de soutenir l’activité en investissant massivement. La crise impliquait non pas de ralentir mais de poursuivre et d’accélérer les réformes entreprises depuis l’élection de Nicolas SARKOZY. Le fonds stratégique d’investissement, créé spécialement et géré par la Caisse des Dépôts et Consignations, a pour vocation d’être un puissant levier de notre politique industrielle, en stabilisant les entreprises en position de faiblesse qui pourraient être des proies ou qui ont besoin d’appui pour passer un cap difficile et se restructurer : un investissement dans l’avenir et la défense des intérêts stratégiques de la nation.
Sous l’impulsion de Nicolas SARKOZY, la Présidence française de l’Union européenne a cherché à atteindre un seul et même objectif : apporter une réponse commune et massive à la crise financière. C’est grâce au volontarisme et au pragmatisme de Nicolas SARKOZY que la coordination européenne est devenue une réalité.