Danièle GIAZZI

Sortir du tunnel pour revoir le soleil

Noël et la nouvelle année approchent. Beaucoup d’entre vous, je l’espère, vont profiter de moments de bonheur en famille, de festivités réjouissantes et de vacances reposantes. Je tiens néanmoins à adresser une pensée particulièrement chaleureuse aux personnes seules, à celles et ceux qui n’ont pas les moyens d’organiser des festivités, d’offrir les cadeaux qu’ils voudraient ou de partir en vacances.

Cette année, Noël sera plus difficile pour tout le monde -surtout pour les plus démunis. C’est pourquoi le Gouvernement ne s’est pas contenté de reconduire la prime de Noël pour les titulaires du RSA et les chômeurs en fin de droit –ce qui constituait déjà un geste à saluer en cette période difficile pour le budget de l’Etat ; il a aussi décidé de permettre pour la première fois aux parents isolés avec enfants d’en bénéficier. N’oublions pas non plus que, au plus fort de la crise, une prime exceptionnelle de 500 euros avait été mise en place pour les chômeurs n’ayant pas assez travaillé pour prétendre à une indemnisation. Ces louables décisions illustrent la volonté du Président de la République de soutenir les plus fragiles.

Soutenir signifie aider à s’en sortir, et non assister. C’est pourquoi le Revenu de solidarité active (RSA) a succédé au RMI et a été récemment étendu aux jeunes de moins de 25 ans ; avec ce dispositif, Nicolas Sarkozy met en œuvre une haute conception de la dignité humaine, qui considère que chacun peut reprendre son destin en main pourvu qu’on lui en donne les moyens. C’est dans le même ordre d’idées que des mesures fortes ont été prises en faveur de l’emploi des seniors ou que le lycée a été récemment réformé en permettant notamment qu’une erreur d’orientation ne soit pas fatale à ceux qui sont peu ou mal conseillés.

C’est aussi pourquoi les services publics évoluent profondément : le but de leur réforme, c’est d’améliorer leur efficacité et, ainsi, leur permettre de mieux servir tous les Français –surtout les plus fragiles, qui sont ceux qui en ont le plus besoin.

Aujourd’hui, la crise est en train de s’estomper et la reprise se profile. La France s’apprête à rebondir et les réformes vont progressivement voir leurs fruits éclore. Souhaitons de tout cœur que 2010 voie le redressement s’accélérer et que nous sortions du tunnel pour revoir le soleil.

A vous tous, à vous toutes aussi et à titre personnel, laissez-moi vous souhaiter tout le meilleur, et bien plus encore !

Avec mon affectueux dévouement.

Heuliez : d’intox en intox, Mme Royal continue encore et encore à faire la mouche du coche

Après la mise en scène ridicule de la semaine dernière, où Mme Royal nous annonçait le sauvetage d’Heuliez, nouvelle intox ce matin sur le même dossier: décidément, Mme Royal joue la mouche du coche sur le dossier Heuliez et se moque de l’avenir des 600 salariés de l’entreprise.
 
Avec la mise en cause de l’Etat qui selon elle tarderait au respect de ses engagements à hauteur de 10 millions d’euros dans le dossier de reprise, Mme Royal ne craint pas de mettre en péril la reprise d’Heuliez et de faire courir des risques considérables pour l’avenir de l’entreprise et des salariés.
 
Première intox : en juillet dernier, au moment de la décision du tribunal de commerce, Mme Royal annonçait que l’engagement de 5 M€ de la Région qu’elle préside avait permis de sauver Heuliez. Faux ! Mme Royal avait juste oublié de préciser que sans l’engagement de l’Etat, via le FSI, à hauteur de 10 M€, jamais le tribunal de commerce n’aurait validé le projet de reprise proposé par BKC.
 
Deuxième intox : la semaine dernière : « Heuliez est sauvé ! », nous chantait Mme Royal, se félicitant d’avoir obtenu une nième promesse de M. Petiet de verser les 16 M€ auxquels il s’est engagé. Là où s’impose la vigilance à laquelle s’est tenue le ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi, en appelant M. Petiet à passer aux actes, Mme Royal fait preuve d’une légèreté qui n’est pas digne d’un élu à la tête d’une grande collectivité locale !
 
Dernière intox en date, ce matin : l’Etat devrait très vite s’acquitter des 10 M€ auxquels il s’est engagé via le FSI… mais c’est précisément parce que le repreneur tarde à engager le tour de table que le premier devoir du FSI est de conditionner son engagement à celui du repreneur.
 
L’enjeu, pour le ministre chargé de l’Industrie en s’assurant de la reprise effective par BKC, est de sauver l’entreprise et de garantir l’avenir des 600 salariés. En soulignant que le traitement de ces dossiers délicats de reprises industrielles exige sang froid et rigueur, Christian Estrosi rappelait la semaine dernière que pour sauver Heuliez, Etat et collectivités  avaient le devoir de parler d’une seule voix, sans considération égocentrique, partisane ou électorale. Mme Royal ne semble pas encore l’avoir entendu ! Mais les Français, eux, ne sont pas dupes ! La preuve : selon une enquête BVA, 74% des sondés estiment qu'elle pénalise son parti…