Les socialistes, qui tout au long du débat sur l'avenir de La Poste se sont efforcés d'agiter le chiffon rouge d'une prétendue privatisation, à coups de mensonges, de fausses votations et de grosses ficelles, se sont fait plus discrets sur le sujet depuis le camouflet que leur a infligé la décision du conseil constitutionnel.
Mais malgré les sages réaffirmant solennellement que cette loi n'a ni pour
objet ni pour effet une quelconque privatisation, malgré toutes les garanties
apportées par Christian Estrosi lors du débat parlementaire, M. Mélenchon ne
craint pas d'illustrer une fois de plus l'enfermement idéologique d'une
opposition qui se moque bien de l'avenir de la Poste, des postiers et du
service public postal.
Et en osant parler ce matin de « jour de deuil » s'agissant de
l'entrée en vigueur de la loi qui donne simplement à La Poste les moyens
de son avenir, M. Mélenchon ne réalise même pas que les Français, eux, ont à
cœur aujourd'hui de réserver leurs larmes et leur deuil à ceux de nos
compatriotes qui ont perdu des proches, qui ont vu leur maison et leur quartier
dévastés par la catastrophe que constitue cette tempête qui ce week-end a
touché notre pays dans sa chair !
On vous savait déconnecté des réalités et des préoccupations des Français, on
vous demande juste un peu de décence M. Mélenchon !
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