Lors de sa visite hier au Salon de l’automobile, le président de la République a annoncé qu’en plus des investissements réalisés par les constructeurs, l’Etat allait dégager 400 millions d’euros pour développer des voitures électriques ou hybrides. Je trouve que c’est une excellente nouvelle.
Comme j’ai déjà pu l’exprimer, je crois que l’économie repose sur des cycles de croissance alimenté à un moment donné par un progrès technique qui permet une création de richesses suffisante pour avoir un effet positif global sur toute l’économie.
Au même titre que l’imprimerie au XVI, la vapeur au XIX et Internet plus récemment, je suis convaincue que le prochain cycle de croissance qui nous attend est celui qui sera généré par les « technologies vertes » (éolien, solaires, …).
A ce titre, la décision du président de la République correspond totalement à la façon dont selon moi un Etat doit intervenir dans l’économie industrielle lorsque celle-ci doit se tourner vers une nouvelle révolution technologique.
En l’espèce, l’Etat n’investit pas à la place des constructeurs automobiles mais il crée les conditions d’un développement sain et équilibré des investissements « verts » de cette industrie. Il incite les industriels sans faire le travail à leur place. Il amorce les investissements sans se substituer à ceux des constructeurs. L’Etat ici joue tout son rôle. Il donne la direction. Aux acteurs économiques d’emprunter la voie…
Pour plus d’informations sur ce sujet, je vous invite à consulter cet article paru dans les Echos.
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