Oui, la France est attractive et les entreprises étrangères qui y investissent créent de l’emploi ! Notre pays dispose de « facteurs d’attractivité réels et transcendent un certain nombre de difficultés tant conjoncturelles que structurelles », comme le rappelait la ministre de l’Economie et des Finances Christine Lagarde.
Parmi les éléments structurants de cette attractivité figurent la qualité de la main-d’œuvre, les opportunités de marché offertes par notre territoire ainsi que sa situation géographique. S’ils ne sont pas nouveaux, ils méritent d’être rappelés : nous devons avoir confiance en nos qualités et atouts.
En ce qui concerne les nouveaux éléments de notre attractivité, on trouve :- Le crédit d’impôt recherche (CIR) est un « facteur d’attractivité majeur de l’arsenal fiscal » selon le document de l’AFII. Triplé en 2008, il a incité beaucoup d’entreprises à s’installer en France. L’amélioration de la fiscalité des brevets et la pérennisation du remboursement anticipé du CIR pour les PME vont encore améliorer l’attractivité du dispositif.
- La taxe professionnelle : avant même sa suppression, l’exonération des nouveaux investissements depuis la fin de 2008 a incité certains établissements à s’installer en France.
- Les pôles de compétitivité ont attiré plus de 500 entreprises étrangères (et non des moindres : Canon, Siemens, Bombardier…).
- On peut aussi ajouter l’exonération des plus-values de cessions de titre -qui a permis d’attirer plus de holdings- ou le nouveau régime fiscal des impatriés.
Il est révolutionnaire, dans un pays comme le nôtre, que la fiscalité joue désormais un rôle déterminant de l’attrait français ! Elle s’inscrit dans un mouvement général de réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires et à soutenir l’innovation, qui ont permis de modifier très positivement l’image de la France et les perceptions qu’en ont les investisseurs étrangers.
Il est aussi notable, ici, que ces éléments qui soutiennent notre attractivité, malgré la crise, figurent parmi les points principaux appuyant la nouvelle politique industrielle dessinée par le Président de la République après la clôture des Etats généraux de l’industrie et mise en œuvre avec courage et efficacité par Christian Estrosi. Le Président de la République a tracé un cap clair, destiné à ramener la France parmi les leaders de la mondialisation. Pour ce faire, nous savons que l’innovation technologique est déterminante. Il est donc remarquable que les activités de recherche-développement représentent désormais 8% de l’ensemble des investissements étrangers (le double de la proportion qu’elles représentaient en 2008 !) et que les secteurs technologiques à haute valeur ajoutée figurent parmi les leaders.
Nicolas Sarkozy poursuit un objectif précis et les priorités qu’il décline sont cohérentes : au sein de la concurrence mondiale, l’innovation et la compétitivité sont déterminants pour renouer avec une croissance forte, créatrice d’emplois et de mobilité sociale. Mobilisons-nous tous pour réussir, en équipe.