La période actuelle est difficile pour tous les Français, et les habitants du 16ème arrondissement ne sont pas épargnés. Ils sont même parfois encore plus touchés par la crise, car les nombreux cadres de notre arrondissement appartiennent généralement à une classe moyenne bien souvent oubliée de pouvoirs publics enclins à aider surtout les plus défavorisés. En tant qu’élue élue du 16ème, je me sens profondément solidaire des familles qui ont pu être touchées par la crise et je partage les inquiétudes de celles et ceux qui sont frappés par ses méfaits.
Nous devons néanmoins avoir confiance dans les réformes qui sont menées dans notre pays. Le pouvoir politique a lancé la transformation profonde et structurelle d’un modèle qui ne fonctionnait plus, qui conduisait au décrochage économique et social de notre pays. Une rupture qu’une majorité de Françaises et de Français, notamment dans le 16ème arrondissement, ont vigoureusement appelée de leurs vœux.
Cette transformation, c’est notamment un changement radical de méthode : les décideurs politiques prennent leurs responsabilités tout en travaillant main dans la main avec les acteurs des sujets dont ils ont la charge. Prenons l’exemple d’un domaine aussi essentiel pour notre croissance et nos emplois que la recherche et l’innovation : s’il ne s’était agi que d’un effort budgétaire, celui-ci aurait été vain ; en revanche, ses effets bénéfiques sont démultipliés par la recherche constante de l’amélioration des liens entre système éducatif et entreprises, grands groupes et PME, investisseurs et entrepreneurs, public et privé.
Notre économie a trop longtemps pâti des cloisonnements entre des acteurs qui, pourtant, concourraient aux mêmes objectifs et auraient affronté la concurrence mondiale bien plus efficacement dans le cadre de démarches partenariales. Comme les Etats ont su faire face à la crise en coopérant, c’est en poursuivant toujours un état d’esprit partenarial que la France retrouvera les performances économiques qui doivent être les siennes, face à une concurrence mondiale féroce. C’est pourquoi l’organisation fréquente de rassemblements de tous les acteurs d’un domaine au sein de structures ad hoc (Etats généraux de l’industrie, Grenelle de l’environnement, etc.) doit être saluée. Dans ce cadre, l’Etat lutte contre les gaspillages de compétences et de créativités en mobilisant toutes les énergies dans une direction commune.
Nous avons tout à gagner - économiquement comme socialement - de cette nouvelle démarche partenariale. Car l’addition des intelligences et expertises ne peut être que bénéfique, et les propositions consensuelles établies sur des diagnostics partagés ne peuvent être que légitimes et efficacement mises en œuvre. Dans le 16ème arrondissement encore plus qu’ailleurs, nos liens de proximité doivent nous inciter à être à l’avant-garde de ce nouvel état d’esprit et de cette nouvelle méthode. Dans cette perspective comme dans d’autres, vous pouvez compter sur l’écoute et la disponibilité de vos élus.
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