Nicolas SARKOZY a voulu « dire la vérité aux Français sur la crise ». Il a eu cette franchise. La crise de confiance qui a ébranlé la finance mondiale est sans précédent.
Les experts, les politiques, tous reconnaissent que malheureusement, ce qui se passe en ce moment ne va pas se terminer demain. La France est un pays intégré dans les échanges mondiaux. Si elle profite de la mondialisation en période de croissance, elle en supporte aussi les effets négatifs en période de crise.
Aujourd’hui, la plupart des prévisions annoncent des difficultés à venir, sur la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat.
Pour pallier à la crise, et « ne laisser personne sur le bord du chemin », Nicolas SARKOZY a rompu avec la tradition française qui voulait que l’on attende que l’orage passe et a décidé d'accélérer les réformes. La meilleure réponse à la crise imposait de la réactivité et du sang froid. Quoiqu’on puisse en dire, le président de la République et son gouvernement ont fait preuve de ces deux qualités.
Sur le plan conjoncturel, au-delà des mesures de la loi TEPA (Travail – Emploi et Pouvoir d’Achat), le gouvernement a prévu de continuer à soutenir l’activité si celle-ci devait reculer fortement et durablement. Dans ce contexte nouveau de frilosité des acteurs économiques traditionnels, il est donc naturel que l’Etat intervienne davantage pour rétablir la confiance et permettre demain un retour plus rapide de la croissance. A ce titre et durant cette période exceptionnelle que connaît notre pays, toutes les mesures qui s’avèrent nécessaires seront engagées, quitte à étonner les partisans d’un Etat faible et désengagé.
Cette crise doit nous faire réfléchir sur ce que sera notre économie demain. Nous ne pouvons plus la penser sur la base des modèles anciens appartenant à une autre époque, aujourd’hui révolue. La crise actuelle a déclenché une rupture. Nous devons repenser la place de l’Etat et la façon d’organiser le financement de l’économie. A cet égard, l’intervention de l’Etat en faveur de la relance du crédit à destination des entreprises a été une mesure sans précédent. Elle a permis d’éviter un risque d’effet domino sur l’économie et d’enchaînement récessif. Sans l’Etat, cela aurait été rendu impossible.
Par ailleurs, la mise en place d’un fonds stratégique d’investissement pour apporter des fonds propres aux projets de développement des entreprises stratégiques installées sur le territoire national a permis et permettra encore d’éviter le pillage technologique de nos entreprises par des fonds prédateurs étrangers qui veulent profiter de la période actuelle pour faire leurs emplettes. Là encore, le gouvernement et Nicolas Sarkozy ont réagi vite et bien.
Enfin, dans cette période si douloureuse pour ceux qui ont perdu leur emploi et que la vie a fragilisé, la solidarité nationale, plus que jamais, continuera à s’exercer : le Revenu de Solidarité Active (RSA) sera généralisé et accessibles pour tous ceux qui n’ont pas d’emploi, amélioration des pensions de réversion pour les plus modestes, prime exceptionnelle versée aux titulaires de minima sociaux pour leur permettre de mieux supporter l’inflation.
Nicolas SARKOZY candidat l’avait promis, il sera le président du pouvoir d’achat. En cette période de crise, il est vital pour beaucoup d’entre nous que cette promesse soit tenue. Cette guerre, je le sais, le président de la République la livre jour après jour, réforme après réforme, bataille après bataille.
Le 31 décembre, lors de ses vœux aux Français, Nicolas SARKOZY s'était déclaré prêt « s'il le faut, à faire davantage » contre la crise économique. Il a précisé, en présentant ses vœux aux parlementaires, qu’il n’y aurait pas de relance par la consommation.
Ce choix est justifié d’abord par l’échec des plans précédents, notamment celui de 1981 engagé par les socialistes et qui avait pratiquement placé la France sous tutelle du FMI. Il est également justifié car les premières indications concernant la consommation des Français pendant les fêtes de fin d'année sont favorables, la consommation des ménages a même progressé de 0,3% au mois de novembre. Et puis enfin, une relance par la consommation profiterait à nos produits importés donc à nos partenaires commerciaux d’autres pays et notamment à la Chine. En revanche, les entreprises traversent une crise de l’investissement sans précédent et il est vital qu’elles puissent y recourir car ces investissements sont les emplois d’aujourd’hui et la croissance de demain.
« Pour ne pas se laisser dépasser par cette crise, il faut garder son sang froid, coller le plus possible à la réalité de la situation économique ». Je fais mienne cette préconisation du Président de la République. La situation économique actuelle aurait pu être pire que celle annoncée si nous n’avions pas pris toutes ces mesures. D’importants efforts restent à faire mais la voie est tracée.
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